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Pastiche.
2 novembre 2009

Puisque je t'haine.

Écoutez ma tempête.

Novembre. Mardi nous sommes allés à la plage, nous baigner. La mer est plus belle quand on est seul au milieu des vagues. Les rayons de l'automne mourant flottaient à la surface. C'était beau et plein d'échos. De rires sonores, de larmes enfouies. On a marché sur des verres brisés, on a eu mal aux pieds. J'ai eu froid. Les merveilles de l'égarement me fascinent, m'effraient et m'attirent. C'est ainsi. C'est un si.

Si je partais, si je quittais, si je respirais. M'en voudriez-vous ? Si je disparaissais dans la brume, sur le quai d'une gare, seriez-vous dans la foule d'anonymes qui se frôlent et s'aspirent ? Si j'ouvrais la bouche pour souffler l'immonde, si j'écrivais une dernière lettre, si je mettais le point final, qu'en penseriez-vous ? Si j'ouvrais la fenêtre sous l'orage ? Si je pleurais des torrents d'images ? Si j'arpentais vos sentiers ? Si j'usais vos souliers ? Que diriez-vous alors ? Vivre la vie des autres ne m'intéresse pas. Je vais m'en aller. Plonger enfin la tête sous l'eau et n'entendre que les battements de mon cœur, serein, loin d'ici. Loin de vous, loin de tout. Puisque vous êtes tout, mais que je ne veux rien. Un si soit-il.

Il pleut dehors.

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Commentaires
K
Il n'y auras jamais de point final entre nous je l'espère! Tu vas vire loin d'ici si ça te dit mais avec nous te pinçant le cœur quelques temps. On reviendras sur le quai user nos soulier à tes côtés, voir comme tu souris là bas. J'espère que toutes ces nouvelles odeurs t'enivrerons, nous ne pouvons pas t'en vouloir de vivre pour toi, pour lui, pour vous. Lorsque tu pleureras ces torrents d'images on ne s'échappera pas avec tes larmes, tu ramasseras surement ces images et tu en tapisseras tes nouveaux murs. Tu ne vas pas nous oublier comme ça. Je ne vais pas t'oublier comme ça. Je ne vais pas oublier cette force qui nous lie, je ne vais pas oublier ces bouts de vie passés à s'aimer, je ne vais pas oublier ces moment à se rassurer, à se consoler. Je ne t'oublierais pas. Je serais une foule pour pouvoir t'embrasser, je serais la brise sur tes joues loin d'ici, je serais une odeur, un souvenir, mais je serais aussi une surprise un jour, deux, voire une vie... Parfois ça ne préviens pas. Vas t'en tant qu'il est encore temps, vas rattraper ta joie, ton amour. Vas vivre le temps, ton temps. Mais en sachant que je t'aime. Je t'écrirais. Tu ne te débarrasseras pas de nous comme ça, loin des yeux près du cœur. Tu emporteras avec toi tout un tout de nous, tu laisseras une partie de toi.
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