Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Pastiche.

27 septembre 2010

Virage.

Publicité
18 août 2010

Ma fuite.

Je lis sans cesse depuis quelques mois. Une passion dévorante qui me fait tourner les pages à une vitesse folle, ouvrir et fermer les ouvrages plus vite que jamais. Je m'éveille au monde avec l'énergie du nouveau né, effrayée. Et vide. C'est un tourbillon insensé, les images s'entrechoquent, les actualités me déroutent, m'inquiètent, me donnent la gerbe. Prenant pour référentiel absolu l'enfant que j'étais à 9 ans, je témoigne. On m'a appris que je grandissais dans un pays libre, que j'étais une fille de la terre des droits inaliénables de l'Homme. Bercée dans l'illusion des Lumières, on m'a offert le choix. Aujourd'hui je ne sais plus si je dois avoir honte ou peur.

_____________

La délinquance urbaine est depuis trop longtemps un fléau que ni la droite ni la gauche n'ont su combattre. Cette violence sur les personnes frappe d'abord les plus modestes, nourrissant chez eux un sentiment légitime d'injustice et de frustration, de colère aussi, à la mesure de l'impuissance publique.Par son discours de Grenoble du 30 juillet, le président Sarkozy a voulu conjurer la faillite de sa politique en déclenchant une offensive sécuritaire choquante.

"Guerre" à la délinquance, "déchéance de nationalité pour les Français d'origine étrangère". Lien établi entre immigration et criminalité. Stigmatisation des gens du voyage aux "grosses cylindrées", dixit Brice Hortefeux. Notion, contraire au droit, de "présumé coupable" proférée par le même ministre de l'intérieur, condamné en première instance pour injure raciale, et qui a trouvé à Nantes une cible sur mesure de voleur-violeur-exciseur-polygame.

De quoi jeter l'opprobre sur tous les musulmans, comme lorsque, en 2007, le candidat Sarkozy évoquait "les moutons tués dans les appartements". Sous couvert d'assistance à populations en danger perce l'électoralisme cynique d'un chef de l'Etat qui semble chercher d'abord à sécuriser une victoire en 2012. Aucune fin ne saurait justifier de tels moyens, alors que l'ONU dénonce une montée de la xénophobie en France.

Depuis la "racaille" et le "Kärcher", ces marques de fabrique du sarkozysme, depuis la création du ministère de l'identité nationale et de l'immigration, rapprochement douteux suggérant que la seconde menace la première, le président construit le même mur. Celui des préjugés, des stéréotypes, des ennemis de l'intérieur. Celui de la défiance entre un Eux et un Nous, entre la France des "vrais" Français et la souffrance de tous ceux qui ne volent ni ne tuent, mais portent les stigmates de l'étranger. Le chemin a rarement été aussi court entre l'amour de soi et la haine des autres. La désignation de boucs émissaires n'effacera pourtant jamais la délinquance ni l'affaire Woerth-Bettencourt.

Le résultat est là : les mots ont été choisis comme autant d'armes qui créent la polémique et anesthésient la pensée. Par sa brutalité verbale et physique - on ne parle plus que de démantèlements de camps roms illégaux -, le pouvoir ferme la porte à toute réflexion intelligente. Là où il faudrait proposer, on ne peut que protester. Langage d'exclusion, d'élimination. Refus de remonter à la source des maux. Jeter les gens à la rue, miser sur la répression et réduire les moyens éducatifs : n'est-ce pas la pire manière de combattre la délinquance ?

Cette politique de l'humiliation donne une vision dégradante de l'action publique. La France n'est pas un pays raciste. Mais en activant les pulsions du racisme, l'exécutif bafoue nos principes et nos valeurs. L'article premier de la Constitution, faut-il le rappeler, affirme que la République "assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens, sans distinction d'origine, de race ou de religion".

Eric Fottorino, pour Le Monde, 18.08.10

28 juin 2010

A bras ouverts cadabra.

Il manquait quelque chose entre ces pierres. Une âme, un truc que j'ai cru sentir autrefois et que je n'ai cessé de chercher du regard. Alors je m'en vais, puisque blanches ou vertes, les feuilles ici ne m'écrivent plus rien. Ma route ira vers le nord, j'en suis convaincue depuis l'âge des fleurs, et mes rêves m'en parlent encore entre le crépuscule et l'aube. J'ai fait mes bagages, quelques souvenirs dans trois cartons, de la folie plein les poches, et un méridien pour unique boussole. Aux esprits farceurs qui traineraient encore du côté des cigales, j'annonce que je file vers la grisaille. L'espace d'un souffle, d'une bourrasque. Un TGV plus tard.

Suite au test probatoire de mars dernier, j'ai réussi à me glisser dans la liste des 422 reçus cette année en premier cycle à l'École du Louvre. La capitale aux cent bouches m'avalera bientôt. Et tandis que la fierté frappe encore entre mes côtes, je hisse les couleurs de la tristesse haut dans le ciel.

Je reprendrai bientôt un ton conventionnel et une cadence addictive, mais pour le moment laissez moi le temps de courir devant.

7 mai 2010

Lettre à mon Ombre.

Tes mains pareilles à des plumes écrivent le contour de mes poignets à l'encre de nos âmes. Je les regarde valser dans l'air, et leur indépendance me fascine. Le présent, voila de quoi il s'agit. Un cadeau que l'on tend, qu'on attrape au vol, ou qu'on dérobe. Une interrogation latente qui s'oublie et qu'on cherche à formuler de nouveau, inlassablement. Et tandis que mon cœur est ailleurs, je fixe le mouvement indécent de nos doigts, ces mêmes qui plus tard cracheront les mots interdits et signeront tout en bas.

9 février 2010

Les envies folles.

Sans_titre_118_by_monstror
Sans Titre 118, Éric Lacombe

- Courir 2h par semaine.
- Manger des légumes frais, arrêter les boîtes.
- Me coiffer tous les dimanches.
- Décrasser mes poumons.
- Freiner sur le café/thé.
- Peindre.
- Réussir le concours de l'École du Louvre.
- Écrire 1500 mots sur une phrase de Kant avant le 6 mars.
- Atteindre les 500€ sur mon compte (...).
- Consulter un psychiatre.
- Avoir une mention ce semestre.
- Faire quelque chose de fou.
- Prouver.
- Me promener seule.
- Casser une voiture à coup de masse.
- Avoir une Chrysler PT... ou un van pourri.
- Dormir 48h avec Orion dans les bras.
- FAIRE LE MÉNAGE BORDEL DE CROTTE.
- Finir les quarante douze livres entamés.
- Voir un papillon.
- Me teindre en blonde-blanc/me couper les cheveux très court.
- Avoir une longue crinière rousse.
- Fumer un pétard sur un banc avec Léa.
- Partir.
- M'habiller en couleur.
- Composer une chanson.
- Planter des patates.
- Apprendre le russe.
- Faire l'acquisition d'une nouvelle peluche en forme d'éléphant violet.
- Aller à la laverie des hirondelles parce que ça coûte 2€.
- Faire du ski et des photos à la montagne.
- Acheter une nouvelle bougie parfumée.
- Plier mes pantalons.
- NE PLUS ÊTRE ANGOISSÉE.
- M'en remettre.

Publicité
17 novembre 2009

J'ai quitté facebook et j'en suis fière.

Il était temps d'offrir une nouvelle coupe tendance à mes poils pubiens. Et au code source de l'Overthinker par la même occasion. Je vous prie donc de penser très fort aux premier en admirant le second, et sans baver sur le clavier. Nom d'un topinambour mal savonné ! Il m'a fallu des heures pour lire un tas de tutoriels odorants à propos du langage HTML, puis contourner les restrictions du mode "standard" de Canalblog sans pour autant être contrainte de transformer ma page en mode "avancé" (action irréversible sur la plateforme). Le résultat est loin d'être intéressant comme un cours de monsieur Pinchon, mais patience blattes suintantes, l'antre de la petite fille pendue va petit à petit se tapisser de moult grandiosités. Oui madame.

Vendredi 13 je suis allée voir l'Imaginarium du Docteur Parnassus. Je ne pouvais décemment pas passer à côté d'un film de Terry Gilliam mettant en scène à la fois Johnny Depp et Heath Ledger. L'image esthétiquement appétissante sert à merveille le paradoxe malsain et onirique du film (comment elle parle bien la Gaule, la petiote !). Au final, c'est un conte pour adulte qui traite de l'éphémerité de l'existence et de l'importance des choix auxquels on doit faire face. Il faut aussi avouer que les yeux de Lily Cole (dans le rôle de Valentina) ont légèrement dérangé ma dégustation de chocobons en titillant mon côté bissexuel pendant deux heures.

imaginarium01

4 novembre 2009

To nobody.

Ai regardé Philadelphia pour la 13ème fois. Stop. Ai pleuré, encore. Stop. Puis ai revu Anges et Démons. Stop. Vive Tom Hanks. Stop. Ai acheté un livre d'introduction à l'ethnologie. Stop. Et une introduction à l'histoire de l'Antiquité. Stop. Conscience soulagée. Stop. Suis en train de lire La sorcellerie de Jean Palou. Stop. Vive les occasions à Gilbert Joseph. Stop. Suis toute nue depuis 24h. Stop. Manger. Stop.

Wish List.

Corset brocart violet
Chemise et veston à rayures
Blouse en satin
Carnet Paperblank Rodin
Montre baroque
Boucles d'oreilles cuivre/camée
Bague Da Vinci
Étoile du soir
Fable II
Lunettes Bubbles
Titanium H
Laetitia Pia Pia
Tablette graphique

And at last (but not least).

Guilhem, si tu passes par là : je n'ai plus de crédit pour répondre à ton invitation, mais je me ferais un plaisir de t'honorer de ma présence lors d'un rite d'empoisonnement (ou toute autre bataille olympique de fourchettes en plastique) la semaine prochaine. Je te recontacte d'ici peu.

Horace, si tu repasses tes chaussettes par là : Vive samedi, et les piles chargées, et les mammouths.

2 novembre 2009

Puisque je t'haine.

Écoutez ma tempête.

Novembre. Mardi nous sommes allés à la plage, nous baigner. La mer est plus belle quand on est seul au milieu des vagues. Les rayons de l'automne mourant flottaient à la surface. C'était beau et plein d'échos. De rires sonores, de larmes enfouies. On a marché sur des verres brisés, on a eu mal aux pieds. J'ai eu froid. Les merveilles de l'égarement me fascinent, m'effraient et m'attirent. C'est ainsi. C'est un si.

Si je partais, si je quittais, si je respirais. M'en voudriez-vous ? Si je disparaissais dans la brume, sur le quai d'une gare, seriez-vous dans la foule d'anonymes qui se frôlent et s'aspirent ? Si j'ouvrais la bouche pour souffler l'immonde, si j'écrivais une dernière lettre, si je mettais le point final, qu'en penseriez-vous ? Si j'ouvrais la fenêtre sous l'orage ? Si je pleurais des torrents d'images ? Si j'arpentais vos sentiers ? Si j'usais vos souliers ? Que diriez-vous alors ? Vivre la vie des autres ne m'intéresse pas. Je vais m'en aller. Plonger enfin la tête sous l'eau et n'entendre que les battements de mon cœur, serein, loin d'ici. Loin de vous, loin de tout. Puisque vous êtes tout, mais que je ne veux rien. Un si soit-il.

Il pleut dehors.

27 septembre 2009

Au théâtre des suicidés illuminés.

J'ai remarqué que je commence souvent mes articles par une localisation géographique de mon enveloppe charnelle. C'est intéressant de remarquer ça, car je crois qu'en ce moment j'ai sérieusement besoin de me replacer. Et ce soir tout particulièrement, j'ai envie de vous faire part de l'apparition d'un nouvel élément dans mon environnement proche. Autant vous prévenir, entre nous deux c'est du sérieux.

Asus N61VGseries

Asus_N61VG

Je l'ai attendu pour regarder le premier épisode de la saison 3 de The Big Bang Theory (enfin j'ai surtout attendu de rentrer à Vergèze pour bénéficier d'une connexion me permettant de jouir d'une vidéo en streaming pendant plus de 47 secondes). Et franchement, j'ai beaucoup aimé les bipèdes de type homo sapiens sapiens (traduction : j'ai kiffé ma race, ndlr). Sans transition. Je suis sortie en centre ville avec Julie, jeudi soir. Après avoir décidé d'aller à "on verra", nous avons atterri dans les Jardins du Peyrou, de nuit. Ecoutez moi bien viles créatures restées à l'état larvaire : c'était de toute beauté. Accordéoniste, violoniste (sous les étoiles et gratuit, vous y croyez ?), percussionnistes, jongleurs. De toute beauté, I said. Les bolas enflammées n'ont pas tardé à hypnotiser les uns et inspirer les autres. Un feu-follet, deux, trois, puis dix, douze, et vingt. Après une heure à échanger nos rêves, nous fûmes surprises de trouver sur le chemin du retour une troupe d'individus étrangement accoutrés. Chapeau haut-de-forme, jabot et montre à gousset pour l'un, robe victorienne dorée et perruque poudrée pour l'autre, monocle et redingote pour certains, tenues rapiécées pour les derniers. Des comédiens. Quelques mètres plus loin une jeune femme, dans une imitation parfaite de labrador exité, nous tourne autour en aboyant tandis qu'au loin un garçon s'égosille. "Je sers à quelque-chose !", il hurle. Julie pense qu'il faut rentrer, moi je suis partagée entre la fatigue et la curiosité. Une dernière clope. Le point d'orgue revient au gentil monsieur imbibé qui nous a remerciées de ne pas "être désolées de ne pas fûmer" avec un sourire jaunâtre. Il n'y a pas à tortiller les tortillas, Montpellier est une ville efferalgan... une ville effervescente.

Hier soir nous avons fêté l'anniversaire des 18 ans de Lyv à Cabrières-city. Je lui ai offert une vieille chaussette de ski taille 37, un bout de mon ateba avec un grelot, des cailloux peints, une carte de fidélité aux milk-shakes de PSM presque pleine, un ticket de metro parisien, un siège de Polly-pocket, une dispense de sport pour cause de mots de têtes, et une carte qui annonce une surprise imminente. Le tout dans un charmant sac de plage taille XS jadis reçu en cadeau avec un magasine. J'espère que ça rattrapera la maladresse dont j'ai fait preuve ensuite en cassant la table du salon sans la toucher. Ceci dit, ce fut je crois le seul incident notable au cœur d'une soirée très agréable pour tout le monde. Un grand merci donc (je suis d'humeur caressante vous l'aurez compris) à vous, gens extraordinaires qui avez la chance de faire partie de mon entourage, à moins que ça ne soit l'inverse, ainsi qu'à vous, gens jusqu'alors inconnus dont la rencontre ne m'a pas déplu. Mon tibias gauche et moi, on s'en souviendra longtemps.

"Au fait, tu sais qui c'est le saint protecteur des roux ?
C'est l'ange Olliver."

Maël, 4h21 du matin.

18 septembre 2009

Dessine moi un cafard.

Je n'ai pas de talent particulier, je ne sais pas bien peindre, dessiner, photographier, penser. Mais je peins, dessine, photographie et pense, peut-être est-ce là l'essentiel ?

Mad H., I'm talking to you now (wha' you're talkin' to me ? Wha' ?).
Ils ne savent pas qui tu es. Moi, je sais. Tout du moins, sans prétention, je devine tes contours, ton ombre, et ton souffle avec une certaine justesse. Souvent je me demande ce que t'es bien venu foutre faire dans ma vie, et ce que je suis bien venue faire dans ton lit. Mais comme j'ai pas de réponse, je continue de manger de la purée à la petite cuillère en me disant qu'un jour je donnerai un coup dans la fourmilière. J'aurais bien fait de toi une description physique passionnée (Tu peux pas me résister. - Si, je peux. - Non, tu peux pas je te dis.), mais d'autres le feront mieux que moi. Et d'ailleurs, ce que je préfère chez toi c'est ce qu'il y a à l'intérieur (Hum, il est charmant ton intestin grêle !). Et tu me manques. Et je t'en veux. Mais je ne t'en veux pas. Et je te veux. Et ? Euh. Mais ne t'en fais pas (noooon ne te fais pas des pâtes !), un jour je casserai ta porte à coup de stylo bic noir, je te crierai dessus, et je te taperai fort. Puis je t'embrasserai. Peut-être.

C'est mon dernier mot jusqu'au prochain, Jean-Pierre.

Qu'est-ce que je fais là ?

14 septembre 2009

We're all mad here.

Je suis à Montpellier. La liberté c'est de pouvoir manger un œuf à la coque à 3h du matin. Léa n'étant pas inscrite sur Facebook pour des raisons évidentes de ça-sert-à-rientisme, j'ai pu organiser sa soirée d'anniversaire à l'insu de son plein gré. J'ai kidnappé l'individu actuellement en vadrouille loin du domicile familial et l'ai séquestrée, avant de la conduire le soir venu sur la place de la Comédie où ses amis les plus proches l'attendaient pour la découper en dodécaèdres de taille moyenne. C'était hier soir, et ça s'est passé à peu près comme ça. Après trois pizzas, huit bières, douze clopes, cinq verres de soho, une bistouflex, deux lettres, un bonsaï et une peluche Totoro, nous avons traversé le quartier historique (j'ai découvert une rue médiévale que je retournerai prendre en photo) pour nous rendre au Kaboum, un bar "un peu baba hippie quoi super sympa", qui s'est avéré être trop plein de bipèdes pour que nous puissions y entrer sans nous empiler les uns sur les autres. Du coup nous sommes repartis, un peu dépité, et avons erré en riant jusqu'à entrer dans une sorte de pub où nous avons siroté des (oh my god, they) Kilkenny et des Guiness.
Ce midi, la joyeuse troupe (Estelle en moins, puisque rentrée à Nîmes) s'est retrouvée dans mon studio autour d'ailes de poulet-plein-d'hormones au micro-ondes et d'une salade composée bio (la jeunesse est emplie de contrastes et de tourments). On a regardé Dedo du Jamel Comedy Club, fait un Trivial Poursuit édition Genius (c'est encore moi qui ai gagné mouhahaha), bu du lait rigolo, écouté Metric (groupe canadien découvert dans le pseudo-pub), mangé des gâteaux et du raisin, et encouragé Flo à finir Zelda : Phantom Hourglass. Je n'ai pas fait un repas seule depuis que je suis là, et ça c'est top moumoute.
Ce soir je suis encore rentrée à une heure du matin, et j'ai eu l'agréable surprise de découvrir que mon voisin (ou ma voisine d'ailleurs, c'est un peu comme pour dieu, j'ai des doutes sur le genre) de gauche est un très bon guitariste. La fenêtre ouverte, je l'ai écouté un moment et me suis sentie en sécurité.
Demain, après les conférences à l'université, Julie et moi avons prévu une expédition à Ed pour que j'achète une brosse à dent, des pommes et une pince. C'est aussi ça, la vie étudiante. 

24 mars 2010.
alice_wonderland_depp

"If I had a world of my own, everything would be nonsense. Nothing would be what it is, because everything would be what it isn't. And contrary wise, what is, it wouldn't be. And what it wouldn't be, it would. You see ?"

8 septembre 2009

A 13h30 je passe mon permis de polluer.

Quelqu'un vous a-t-il déjà joyeusement annoncé "Bonjour je m'appelle Zébulon Tartiflette, je suis examinateur dans le cadre de l'examen de permis B" en plein milieu d'un repas familial ? A l'évidence, non. Avez-vous même déjà rencontré quelqu'un de ce type ? Pour des raisons qui vous échappent, non. Il semblerait donc que ce métier soit tout aussi secret que celui d'espion gouvernemental. A quoi ressemble un examinateur du permis B ? Logiquement, il devrait s'agir d'un être vivant relativement pensant doté d'un sens aigu du détail, payé pour déstabiliser pendant trente minutes le candidat semi-liquéfié situé sur sa gauche. Oui mais voila, le mystère planant toujours autour de la question, personne n'en a jamais apporté la preuve, et c'est pourquoi les hypothèses les plus dangereusement farfelues peuvent être envisagées. Il pourrait s'agir d'un hybride, une sorte de croisement expérimental entre un lynx éthylophobe et un tyrannosaure myope, ou bien d'une machine métallique claudicante douée de parole, ou encore d'une excroissance visqueuse d'un siège passager avant. CQFD.

Donc cessez de lever les yeux au ciel en arguant que ma peur est irrationnelle.

4 septembre 2009

L'oubli est ma plus grande phobie, vous saviez ?

Vous savez.

2 septembre 2009

Mon micro-ondes s'appelle Helmut.

Roulements de tambours. Voici le motif du tatouage que je vais me faire faire sur l'omoplate droite. Après une multitude de croquis déchirés, les sept habitants de mon crâne sont enfin tombés d'accord sur un dessin inspiré d'un pendentif que j'ai acheté cet été à Paris. Ceci dit, je tiens à préciser que la version que je vous présente à été réalisée avec Photofiltre, sans tablette graphique, et à partir d'un scan de mauvaise qualité. Autant dire que le rendu est médiocre. Simplement, je voulais vous montrer l'idée générale. J'ai la version sur papier (critérium et encre de chine) qui est bien meilleure et plus fine, notamment au niveau des détails dans la lune.

En gros, ne faites pas attention à l'aspect grossièrement ouvragé de la chose. :)

tatouage04

L'acte barbare sera réalisé courant septembre ou début octobre, en compagnie de Zizile et Kéa qui vont se faire faire des petits trous (tour de l'oreille pour l'une, nuque pour l'autre). Une séance de mutilation joyeuse entre copines, en quelque sorte. Laissez donc un petit commentaire pour me dire ce que vous en pensez. Et profitez-en pour ajouter votre nom à la pétition de soutien à Lyv (qui veut se faire piercer au labret mais qui n'a pas le droit parce qu'elle est trop jeune et insouciante, ndlr).

Autrement, je déménage demain pour mon pot de yaourt montpellierain. Depuis trois jours je rassemble tout ce qu'il me semble essentiel d'emporter (c'est à dire un million de choses encombrantes à poser sur les étagère et à accrocher sur les murs). Les sacs et valises jonchent le sol de l'entrée, faisant rager ma douce petite soeur qui n'arrive à rejoindre sa chambre qu'au prix de sauts de cabri, et ma mère m'a regardée d'un air sceptique quand je lui ai annoncé tout sourire qu'il fallait "absooolument que j'emmène Furoncle le phoque thaïlandais, Psychose le rat séropositif d'Ikéa, Gerthrude le poussin boiteux, Scrat, Mokona blanc et Mokona noir."

Je reviendrai ici quelques jours, parce que je passe mon permis de polluer ce mardi 8 septembre à Nîmes. Ensuite je retournerai définitivement (ou presque) à Montpellier, puisque ma première réunion de pré-rentrée à Paul Valéry aura lieu lundi 14.

16 août 2009

Tiens, je crois que je me sens mal. :)

Deux jours accrochée à ma branche. Juste le temps de laver mes chaussettes et de vous raconter mes aventures. Je suis de retour, de plusieurs endroits à vrai dire.

D'abord, je suis rentrée de la capitale vendredi, après une semaine intense partagée entre les activités culturelles (Louvre, musée du Quai Branly, Cluny, musée Rodin, cité des Sciences et de l'Industrie, Notre Dame, Sacré Cœur), les balades (en majorité dans les quartiers de Montmartre, St Michel, Châtelet, Bastille, Odéon, puis le cimetière du Père Lachaise, la forêt de Clamart et les quais de Seine), les soirées (grillades et hydromel chez Simon, "bloody kiss" au BlackDog, Champs Elysées et Trocadéro de nuit, restaurant le Procope), les achats (la Mandragore, l'Indien, Goéland, le Disney Store, Jade, etc) et les souvenirs. Je suis allée à des tas d'endroits géniaux, j'ai rencontré des gens sympathiques, il y a eu beaucoup d'imprévus. C'était pas au programme, mais Léa allant aussi à Paris pour voir son cousin Romain, on a pu passer quelques jours ensemble sous le soleil la pollution. J'ai attrapé des boutons et des plaques d'eczéma à cause du stress, pris 472 photos, mangé au Quick presque tous les jours (ce qui est diamétralement opposé à mes habitudes étant donné que chez moi je mange bio et que je suis une végétarienne du dimanche), dormi dans un Noctilien, fait pipi à côté du ministère de l'intérieur (ahahah), failli me faire tatouer jeudi sur un coup de tête (après une vodka-pomme descendue en 6 secondes au BlackDog), mangé dans le plus vieux restaurant de Paris, fait chauffer ma carte bleue, eu 7 ampoules aux pieds, lu le Canard Enchainé, regardé the Pic of Destiny, oublié d'envoyer des cartes postales à mes grand-mères, acheté deux Mokona en peluche, appris le norvégien par procuration, regardé les étoiles dans une clairière, suivi une bande de chevelus armés de torches (et bien torchés de surcroit) dans la forêt, déposé un mot sur la tombe d'Apollinaire, eu rendez-vous à 22h dans le ciel, et promis que je reviendrais. En fait, à part vous écrire une liste de tout ce que j'ai vécu, je ne peux pas faire grand chose. C'était énorme, comme dirait l'autre. Kiitos Simon, minä kaipaan sinua (ahah, tu m'envoies des sms en norvégien alors j'te réponds en finnois, et toc).

Deuxièmement, je reviens d'une soirée mouillée chez Ludivine. Léa et moi avons fini toutes nues dans la piscine à minuit (pourquoi ? personne ne s'en rappelle clairement), et le pire c'est qu'on a trouvé ça tellement chouette qu'on y est restées presque une heure (au grand plaisir des propriétaires d'appareils photos). Après avoir un peu décuvé, je me suis habillée l'air de rien avec les vêtements de Ludivine et ai entrepris une partie d'échecs avec John. Endormie dans le jardin entre Antoine et Flavien, je me suis fait piquer par un moustique sur la cheville.

Ah, attendez, ma mère me fait le coup du "pour toi mon existence c'est de la merde en boîte, tu t'en fous comme de l'an quarante, tu penses qu'à toi" alors je vous abandonne encore pour faire face à mon statut de jeune adulte inhumaine.

6 août 2009

What's wrong with the one-eyed penguin ?!

Je reviens de Perpignan, la ville des canapés-dans-les-rues et des-catalans-farouchement-catalans. Pas de détails supplémentaires à propos de mon séjour, puisqu'il fut (comment exprimer ça ?) semblable à une montagne de caca préhistorique orné d'une cerise confite. Pour n'évoquer que les aspects positifs, je dirais que j'ai visité une superbe exposition au musée d'art moderne de Céret (je fais partie de cette étrange catégorie de personnes qui prennent un pied monumental à parler tous seuls devant une toile abstraite en se caressant le menton), que j'ai vu Harry Potter et le Prince de Sang mêlé (Alan Rickman, I'm waiting for you... right now !), et que j'ai appris que ma tante adorée est cancer ascendant scropion (comme moi, bande d'ignares). C'est bien connu : quand on rend visite à sa famille on est littéralement coupé du monde. Sauvagement privée d'internet (je vous rappelle que je vis dans une charmante famille de hippies pour qui l'ordinateur est un objet au moins aussi démoniaque que le micro-ondes), j'ai donc épuisé mon forfait téléphonique à échanger des idées farfelues avec Léa (cambrioler la maternité de l'hopital Lapeyronie en septembre et partir se cacher en Mongolie pour boire du lait de yack) et Sébastien (enfin, dans son cas l'échange fut unilatéral, et Paul Eluard en était l'objet). Les parenthèse c'est fun, isn't it.

A peine le temps de poser le pied dans ma chambre qu'il faut déjà que je la quitte (ô rage ! ô désespoir !). Mes deux jours de repos furent ponctués de bols de banania, de culottes sales, et de "Lauraaaa range ton bordeeel". Je repars demain. Je fais une petite halte dans la maison du Six pour me rappeler que je suis quand même entourée de gens bien, et puis hop dans le tgv n°6208 direction Paris. Une semaine dans la capitale pour profiter des musées (si, si, je vous jure), des bars branchés (sur la wifi, j'entends) et des magasins bizarres (quand même). Je vais faire tout plein de photos d'endroits hyper-coule-vachement-inédits, pour sûr, et rencontrer de sympathiques bipèdes aux cheveux longs, je présume.

Intermède musical.

Avant la rentrée, je serai tatouée sur l'omoplate (depuis le temps que j'en parle). En cette période de grand trouble émotionnel, on s'accroche à ce qu'on peut, n'est-ce pas (c'est un réflexe hérité de notre passé d'acrobates poilus). Sur ce, je secoue mon mouchoir humide en direction de vos frimousses affligées, et disparais dans un nuage de brume.

Edit : "tervetuloa" veut dire "bienvenue" en finnois.

21 juillet 2009

Il est frais mon poisson, il est frais !

Quelques nouvelles tout d'abord. Dans la droite ligne de ma chronique précédente, je vous informe (sans forme, donc) que lundi matin, après cinq heures d'attente devant le bâtiment du Crous de Montpellier j'ai enfin obtenu une chambre universitaire à la cité Vert Bois (située à deux minutes à pieds de ma fac). En soi c'est merveilleux, et j'entamerais bien une danse de la joie à la façon de Lou dans "Le cimetière des autobus" si je n'avais pas un épouvantable mal de dos depuis ce jour. Une queue file de 200m de long (je vous vois venir, espèces de malotrus) constituée de gens anxieux jusqu'à la moelle, on se serait cru au casting de la Nouvelle Star. Julie et moi étions seules, à la différence de tous les autres qui semblaient être accompagnés de leurs aimables parents/frères/sœurs/enfants/chiens/chats. Pour se rassurer (tu parles Charles !) on a mangé des tic tac par poignées. Personnellement, je connais toutes les aspérités du trottoir par cœur, j'ai relevé les numéros de série de quatre climatiseurs, imaginé les multiples utilisations farfelues d'un portail sans poignée, remarqué les défauts du tatouage de la demoiselle devant (une fée clochette avec les fesses devant, nom d'une grenouille, quelle abomination), souri en découvrant de près un nouveau genre d'être humain particulièrement fascinant que l'on appelle fric-quiche, et été soulagée de sortir de ce monde effrayant qu'est l'administration. Je ne dormirai pas dans la rue l'an prochain, c'est à peu près ce qui compte. Ceci dit, je vais tout de même goûter aux plaisirs subtils des sanitaires en commun et de la cuisine partagée (ce qui aura l'incroyable avantage, je pense, d'alimenter copieusement mes articles à partir du mois de septembre).

D'autre part mes vacances se déroulent comme du sopalin, entre la découverte des mystères d'un anneau de givre ramassé dans une bibliothèque magique (jeu de rôles powa), les tasses de café à répétition, l'écriture de quelque chose de top secret (haha), la constitution d'un écosystème complet sous mon lit, la communication avec les esprits, la préparation de mon séjour à Paris, les escapades dans la garrigue à étudier les plantes carbonisées, l'écoute quotidienne de Noir Désir et Eddie Vedder, la résolution partielle de certains troubles psychologiques et les conversations nocturnes avec un prince accroché à un croissant de lune.

Mon chien, stupide comme un rideau (mais adorable par ailleurs), se prend actuellement pour un crapeau, je me vois donc contrainte de rendre l'antenne à qui la voudra. Biiiip.

17 juillet 2009

Histoire de lard.

La vie étudiante, ce sera forcément génial. Fini l'angoisse du réveil, on va à la fac quand on veut, ça donne l'impression d'être libre. Le soir, fiesta avec le peuple. Quand on est étudiant, c'est évident, on a plein d'amis super cools qui font des écoles d'art avec des noms très longs, ou qui sont à la fac d'à côté parce que les tubes à essais c'est leur dada, ou qui travaillent déjà et ont plein d'sous, ou qui sont les rock-stars du Languedoc Roussillon, ou encore qui font rien parce que c'est le Graal (année sabatique, tu peux pas test mon frère). Ce qu'il y a de mieux c'est qu'en plus quand on est étudiant, on a un appart. Rien que le mot, on l'a dit 1087 fois depuis le mois de janvier de l'année de terminale. Pour se rassurer à la récré entre deux clopes, pour éviter de parler du baccalauréat. Un peu comme un mantra. Appart, appart, appart, appart, appart... Et ça veut dire plein de choses extrachouettes. C'est accéder à tout ce que t'as pas eu le droit/l'habitude/l'occasion de faire jusqu'à présent. Rentrer à 5h68 du matin, faire le ménage une fois par semestre**, avoir un rat qui s'appelle Furoncle et un chat qui s'intitule Pelle-à-Tarte, manger de la mozzarella au petit dej', jouer à des MMORPG toute les nuits, acheter plein de choses ultra-inutiles mais giga-importantes (torchon en forme de nuage, bouquin sur les fourmis d'Amazonie, bonbons qui piquent et autres lampes waterproofs), inviter l'exact contraire du gendre idéal à dormir dans son lit, jouer du nyckelharpa (instrument traditionnel suédois à seize cordes) jusqu'à minuit douze... et penser que malgré la moisissure de la vaisselle qui mute en quelque chose de pas naturel dans l'évier, on est quand même vachement bien chez soi. La vie étudiant, c'est tout plein de superlatifs super laxatifs, et ça mérite qu'on en fasse des livres relié à la feuille de papier toilette d'or. C'est merveilleux, et on a tous des astéroïdes dans les yeux quand on y pense.

Oui mais.

La vie étudiante, ce sera aussi et surtout l'obligation d'assiduité parce qu'on est boursier, les pâtes le soir parce qu'on a vraiment pas beaucoup d'argent, les boules quies (grâcieusement offerts par la LMDE lors de l'inscription à la fac) pour dormir parce qu'on est quand même bien crevé après les cours. Ce sera certainement de longues heures passées à la bibliothèque à étudier l'histoire fabuleuse des poteries cassées en Mésopotamie, en pensant à cette soirée qu'on aurait pu faire ce soir dans un pub irlandais avec les autres mais qu'on fera pas parce que d'abord les autres ils sont loin (y en a même qu'ont eu l'idée d'aller à Bordeaux, n'importe quoi), et puis aussi parce que la bière à 3€ ça vaut pas le coup, surtout quand on aime pas la bière. Et le tramway qu'on trouve joli/propre/écolo ne sera jamais là à l'heure qu'on voudrait, parce qu'on culpabilise de rater les cours (et qu'on s'accroche à l'idée qu'il va se passer quelque chose d'extraordinaire dans l'amphi aujourd'hui, c'est certain). Et puis le centre ville finalement, on le voit pas si souvent, sauf quand on le traverse pour rentrer chez nos géniteurs le vendredi soir en trimballant toutes nos affaires encombrantes (guitare, ordinateur portable, linge sale, cage du rat). La survie étudiante, en fait, ce sera fait d'un tas de choses auxquelles on s'attendait pas et qui seront moins palpitantes qu'un épisode d'Inspecteur Derrick.

Mais comme dirait ma mère en fronçant les sourcils :
Y a pas de "oui mais" !

**ceci est applicable à tous, sauf à Julie.

15 juillet 2009

Tervetuloa (non il n'est pas question de tortues ou d'aloe vera).

Je suis de retour (pour vous jouer un mauv... PAF !). Voici donc le premier article (qui doit en réalité être le 547ème et demi), le fameux, celui de la représentation. Brièvement, j'aime le violet et j'ai peur des lombrics. On me dit perspicace et compréhensive (à défaut d'être compréhensible), mais aussi trop cynique, trop détachée. J'ai d'ailleurs eu droit, la semaine dernière, à un cours de perception du monde environnant par Julie qui m'a patiemment démontré qu'on a 21% de chances supplémentaires de mourir écrasé par un tramway quand on marche en regardant les nuages, et que pour entendre ce que quelqu'un dit il faut d'abord l'écouter. Je suis actuellement en vacances (ceci dit je me ronge plus les pouces que ce que je ne les tourne). Bachelière (quel sale mot vraiment) mention abbé, j'ai récemment obtenu ma carte d'étudiant, ce fameux sésame (vert amande cette année, histoire de couper court aux paris) qui va me permettre d'assister de participer aux partiels et d'emprunter des livres à la B.U. Fabuleux. Autrement, je sors (enfin je sors...) d'une relation d'un an qui a fini en abat-jour troué. Un jeune homme, par ailleurs bien sous tous rapports, qui avait (et conserve) un nom d'ange, de peintre, de chanteur, de philosophe et de tortue ninja. Depuis que je suis celle-qui-est-par-terre, je suis poursuivie par des hordes de loups affamés (que Léa appelle affectueusement "harem"). L'un d'eux a les yeux bleus, il s'appelle Madeleine des Limbes du Pacifique, et je le préfère aux autres parce qu'il court à reculons et a les coudes trop hauts (suivant ma vision des choses, cf. plus haut). Par ailleurs, je suis reliée par un fil invisible à trois êtres merveilleux. Le premier a les cheveux en brosse et des lunettes en cul de bouteille, il veille sur le second (dont je ne connais rien), ce dernier étant un bout du troisième à qui je confierais ma vie. Remarque : je conçois parfaitement que neuf personnes sur dix ne comprendront jamais la phrase précédente, et à vrai dire ils n'en ont pas besoin pour me fréquenter, donc je propose de sauter de la blatte au zèbre.

barette2Me voici de retour sur la planète des écrivains du dimanche, je disais, afin d'y exposer (écran total) mon bazar. Parfois on a le temps pour/envie/besoin (rayer les mentions inutiles) d'un blog, parce qu'on vit dans ce joyeux théâtre qui exige qu'on se mon(s)tre. Et aussi, il faut l'avouer, j'aime occuper sadiquement l'ordinateur sous les yeux suppliants de ma soeur, donc il me fallait quelque chose de relativement constructif à faire (c'est à dire me flatter l'égo en parlant de moi sur internet pour la énième fois).

Post Scriptum (ce qui n'a pas de sens sur un support que l'on peut éditer à volonté, m'enfin) : Je m'appelle Laura et j'ai mes règles.

Publicité
Publicité
Publicité