Dessine moi un cafard.
Je n'ai pas de talent particulier, je ne sais pas bien peindre, dessiner, photographier, penser. Mais je peins, dessine, photographie et pense, peut-être est-ce là l'essentiel ?
Mad H., I'm talking to you now (wha' you're talkin' to me ? Wha' ?).
Ils ne savent pas qui tu es. Moi, je sais. Tout du moins, sans prétention, je devine tes contours, ton ombre, et ton souffle avec une certaine justesse. Souvent je me demande ce que t'es bien venu foutre faire dans ma vie, et ce que je suis bien venue faire dans ton lit. Mais comme j'ai pas de réponse, je continue de manger de la purée à la petite cuillère en me disant qu'un jour je donnerai un coup dans la fourmilière. J'aurais bien fait de toi une description physique passionnée (Tu peux pas me résister. - Si, je peux. - Non, tu peux pas je te dis.), mais d'autres le feront mieux que moi. Et d'ailleurs, ce que je préfère chez toi c'est ce qu'il y a à l'intérieur (Hum, il est charmant ton intestin grêle !). Et tu me manques. Et je t'en veux. Mais je ne t'en veux pas. Et je te veux. Et ? Euh. Mais ne t'en fais pas (noooon ne te fais pas des pâtes !), un jour je casserai ta porte à coup de stylo bic noir, je te crierai dessus, et je te taperai fort. Puis je t'embrasserai. Peut-être.
C'est mon dernier mot jusqu'au prochain, Jean-Pierre.
Qu'est-ce que je fais là ?