7 mai 2010
Lettre à mon Ombre.
Tes mains pareilles à des plumes écrivent le contour de mes poignets à l'encre de nos âmes. Je les regarde valser dans l'air, et leur indépendance me fascine. Le présent, voila de quoi il s'agit. Un cadeau que l'on tend, qu'on attrape au vol, ou qu'on dérobe. Une interrogation latente qui s'oublie et qu'on cherche à formuler de nouveau, inlassablement. Et tandis que mon cœur est ailleurs, je fixe le mouvement indécent de nos doigts, ces mêmes qui plus tard cracheront les mots interdits et signeront tout en bas.
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