Tervetuloa (non il n'est pas question de tortues ou d'aloe vera).
Je suis de retour (pour vous jouer un mauv... PAF !). Voici donc le premier article (qui doit en réalité être le 547ème et demi), le fameux, celui de la représentation. Brièvement, j'aime le violet et j'ai peur des lombrics. On me dit perspicace et compréhensive (à défaut d'être compréhensible), mais aussi trop cynique, trop détachée. J'ai d'ailleurs eu droit, la semaine dernière, à un cours de perception du monde environnant par Julie qui m'a patiemment démontré qu'on a 21% de chances supplémentaires de mourir écrasé par un tramway quand on marche en regardant les nuages, et que pour entendre ce que quelqu'un dit il faut d'abord l'écouter. Je suis actuellement en vacances (ceci dit je me ronge plus les pouces que ce que je ne les tourne). Bachelière (quel sale mot vraiment) mention abbé, j'ai récemment obtenu ma carte d'étudiant, ce fameux sésame (vert amande cette année, histoire de couper court aux paris) qui va me permettre d'assister de participer aux partiels et d'emprunter des livres à la B.U. Fabuleux. Autrement, je sors (enfin je sors...) d'une relation d'un an qui a fini en abat-jour troué. Un jeune homme, par ailleurs bien sous tous rapports, qui avait (et conserve) un nom d'ange, de peintre, de chanteur, de philosophe et de tortue ninja. Depuis que je suis celle-qui-est-par-terre, je suis poursuivie par des hordes de loups affamés (que Léa appelle affectueusement "harem"). L'un d'eux a les yeux bleus, il s'appelle Madeleine des Limbes du Pacifique, et je le préfère aux autres parce qu'il court à reculons et a les coudes trop hauts (suivant ma vision des choses, cf. plus haut). Par ailleurs, je suis reliée par un fil invisible à trois êtres merveilleux. Le premier a les cheveux en brosse et des lunettes en cul de bouteille, il veille sur le second (dont je ne connais rien), ce dernier étant un bout du troisième à qui je confierais ma vie. Remarque : je conçois parfaitement que neuf personnes sur dix ne comprendront jamais la phrase précédente, et à vrai dire ils n'en ont pas besoin pour me fréquenter, donc je propose de sauter de la blatte au zèbre.
Me voici de retour sur la planète des écrivains du dimanche, je disais, afin d'y exposer (écran total) mon bazar. Parfois on a le temps pour/envie/besoin (rayer les mentions inutiles) d'un blog, parce qu'on vit dans ce joyeux théâtre qui exige qu'on se mon(s)tre. Et aussi, il faut l'avouer, j'aime occuper sadiquement l'ordinateur sous les yeux suppliants de ma soeur, donc il me fallait quelque chose de relativement constructif à faire (c'est à dire me flatter l'égo en parlant de moi sur internet pour la énième fois).
Post Scriptum (ce qui n'a pas de sens sur un support que l'on peut éditer à volonté, m'enfin) : Je m'appelle Laura et j'ai mes règles.